Après des études de pharmacie, le chemin s’est naturellement orienté vers l’histoire de l’art et l’archéologie. Une première expérience dans une galerie bruxelloise d’art contemporain, suivie de recherches menées aux côtés d’un collectionneur privé, a ouvert les portes d’un univers où l’objet devient mémoire et témoin.
Depuis plus de trente ans, les musées et les foires d’antiquités nourrissent une curiosité insatiable — et c’est d’ailleurs dans cet univers foisonnant qu’a eu lieu la rencontre avec celui qui allait devenir mon époux.


La fascination pour la céramique japonaise et française des XIXᵉ et XXᵉ siècles s’est transformée, il y a quelques années, en un désir de pratique. Le tour, puis le modelage, ont offert une voie d’expression intime et directe. L’imperfection, loin d’être un défaut, devient ici langage : elle traduit la fragilité et la force de la nature humaine.
Chaque pièce porte volontairement la trace du geste, le souvenir d’un outil ou d’une main. De là naît une spontanéité, une liberté, presque une respiration.
Il faut se contenter de découvrir
Mais se garder d’expliquer.
Georges Braque